Madagascar au cœur du projet de l’institution

L’Institution Sainte-Croix œuvre maintenant depuis de nombreuses années pour deux établissements malgaches qui accueillent des jeunes filles : un orphelinat et une école de la brousse.

Madagascar est un des pays les plus pauvres au monde, la majorité de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté et où le taux d’analphabétisme est supérieur à 40%. De nombreux établissements ont vu le jour pour lutter contre cette pauvreté et accompagner la population malgache, notamment les jeunes filles.

Parmi eux, l’orphelinat Mangoraka, centre compassion, non loin d’Ivato – l’aéroport de la capitale Antananarivo –, dirigé par Sœur Clarisse, a été ouvert en 2008. Depuis, il n’a cessé de se développer à travers la construction de plusieurs bâtiments, dont une chapelle, grâce à l’acharnement constant de Sœur Clarisse et à l’accompagnement financier de Sainte-Croix, entre autres. L’établissement accueille désormais une bonne trentaine dejeunes filles âgées de 2 à 18 ans. Il ne faut pas entendre « orphelines » au sens propre du terme ; il s’agit le plus souvent de jeunes filles dont la maman et parfois le papa sont décédés ou gravement handicapés et constituent une charge trop lourde pour leur famille. Particulièrement exposées au commerce sexuel dans le pays et aux autres abus, elles sont ici sensibilisées aux risques encourus et apprennent à se défendre.

Le second établissement, une école ménagère tenue par Sœur Marie-Louise est située à Tsiroanomandidy. Elle accueille une quarantaine de jeunes femmes de la brousse par sessions de 3 à 4 mois qui y apprennent la cuisine, la couture et d’autres tâches ménagères.

La finalité de l’opération « Madagascar » menée par l’Institution Sainte-Croix vise à améliorer les conditions de vie des jeunes filles de ces deux établissements à travers la rénovation ou le développement des bâtiments, l’achat de matériel scolaire ou courant (matelas, machines à coudre, etc.), mais aussi à répondre à des besoins exceptionnels. Ainsi, un petit garçon qui a été brûlé au bras et dont les blessures ont été mal soignées a pu bénéficier d’une opération de reconstruction au sein d’un hôpital français ; une sœur à qui on a arraché 7 dents a retrouvé son sourire grâce à la réalisation d’un dentier ou encore cela aura permis à Sœur Clarisse d’acheter du riz l’an passé alors que les cours de ce dernier avaient flambé.

Afin d’apporter son soutien financier à Sœur Clarisse et à Sœur Marie-Louise, l’Institution Sainte-Croix organise tous les ans diverses manifestations telles que la vente d’objets malgaches sur le marché de Noël et aux kermesses, l’opération « Bol de riz » ou encore la soirée malgache durant laquelle les familles malgaches du pays Provinois s’investissent pleinement. Les fonds récoltés lors de ces trois événements permettent de mobiliser, chaque année, pour ces projets à Madagascar environ 4000 .

Mais l’opération Madagascar est aussi un échange culturel fort. Ainsi, Mmes Bourgeno – responsable de la Pastorale –et Violier– professeure d’Histoire-Géographie –, font le voyage à Madagascar tous les deux ans sur leurs deniers personnels. Sur place, elles accompagnent les sœurs faire les achats nécessaires au bon fonctionnement de leurs établissements et participent le temps de quelques jours à la vie locale. Sœur Clarisse a, quant à elle, fait le voyage en France l’an dernier pour venir à la rencontre de nos élèves et découvrir un peu plus notre culture.

Au cours des semaines qui précéderont le prochain voyage de Mmes Bourgeno et Violier, une collecte de vêtements destinés aux jeunes filles sera organisée par l’Institution. N’hésitez pas à commencer à faire le tri dans vos armoires ! Toutes les informations concernant cette collecte vous seront communiquées en temps voulu via Ecole directe.

Nous invitons les parents qui le désirent à s’impliquer, d’une manière ou d’une autre, dans cette aventure et, pourquoi pas, à faire le voyage à Madagascar avec nous afin d’apporter tout leur soutien à cette œuvre humanitaire !